mardi 22 octobre 2013

L'affaire Leonarda et l'Instrumentalisation de la Bêtise Lycéenne !

Massacrez les programmes scolaires en virant des chapitres de l'histoire de France, pourtant déjà bien martelée (Rendez-vous compte que durant sa scolarité, un collégien n'entendra pas parler de Napoléon, de Clovis, de Louis XIV et bien d'autres), avec un allégement des programmes coupant notamment dans le temps accordé au général De Gaulle. Vous entendrez les mouches voler.
Une expulsion en règle au sein d'une école. Catastrophe ! Inadmissible de le faire dans le cadre d'une sortie scolaire. C'est vrai que saccager une sortie scolaire de la sorte n'est pas forcément la chose la plus intelligente, mais que ça en devienne un prétexte pour légitimer des milliers de Lycéens dans la rue qui, pour la plupart, ne se sentent pas concernés par l'actualité, c'est assez drôle.

Le baptême de Clovis, considéré comme le premier roi de France, trouvant sa légitimité par le biais du christianisme.

En réalité, cette manifestation n'a rien d'étonnant. A force d'habituer la jeunesse à raisonner de manière compassionnelle et non par la raison, on obtient vite des discours victimaires. La pseudo-rivalité qui s'inscrit au sein du gouvernement socialiste est d'une théâtralité sans nom. En réalité, attiser la bêtise et la compassion (tout ça orchestré par l'éducation nationale) de la jeunesse sur un sujet aussi complexe que ce qui concerne l'immigration est une manière très facile de faire croire à une volonté populaire d'une ouverture de la France à l'immigration (des roms notamment) au prétexte de situations précaires, quand bien même l'intégration au sein de la nation n'est pas du tout dans la volonté de cette immigration.

La nation ? De toutes façons, qu'est-ce que ça évoque la nation dans la tête d'un lycéen qui ne connait pas Clovis mais qui par contre vous en apprendra sur la mondialisation et l'intégration de la France dans l'Europe (puisque ce sont ce genre de programmes qui ont été mis à la place) ? L'histoire a été saccagée depuis des années. Pour exemple, le régime de Vichy et la collaboration française durant la seconde guerre mondiale est enseignée d'une façon complètement déconnectée de la seconde guerre mondiale, dans des chapitres bien distincts. Vichy se voit donc être une volonté purement française.
Résultat : « La nation ? Celle qui a fait émergée Pétain ? Non merci ! »
Et bizarrement, l'émotion qui est omniprésente dans l'univers d'un lycéens (pas seulement à l'école mais également dans son univers musical, cinématographique, télévisuel ou culturel prédestiné), n'est que très rare quand il s'agit d'aborder l'Histoire de France qui pourtant ne peut être délectée d'émotion.

Henri Guillemin, historien émérite, racontant l'histoire de France dans une ferveur qu'on ne trouve plus.

Car en effet, l'Histoire n'est pas une matière qu'on enseigne dénuée d'émotion. Car elle met en jeu des hommes, on ne peut parler objectivement d'aventures humaines en n'en parlant comme s'il s'agissait de vulgaires pièces d'échecs agissant sans aucune motivation contextuelle ou émotive. Comme le rapporte l'historien Henri Guillemin dans l'une de ses conférences, Victor Hugo avait une pensée similaire comme le laisse penser ces vers :
« Ne me racontez pas un opprobre notoire 
Comme on raconterait n'importe quelle histoire. » 
Bizarrement, ce traitement est bien réservée à une partie de l'Histoire qui est celle de la Shoah, notamment par la diffusion fréquente du film "Nuit et Brouillard" aux troisièmes. Pour le reste, on raconte l'histoire comme une mécanique bien huilée, sans nuance, et où les caractères des hommes d'histoire n'entrent pas en compte.

L'affaire Leonarda est donc un prétexte pour créer une polémique sur une action légitime. Traiter cette action comme discriminatoire ou "anormale" est complètement liée à cette culpabilisation systématique dans le récit de notre Histoire de France où chaque fait et geste actuel qui se porte en garant envers notre territoire rappelle dans l'inconscient collectif celui du national-socialisme de l'Allemagne Nazie qui se raccroche toujours directement à Pétain. L'objectif d'une telle affaire ? Il est difficile pour moi d'être catégorique là-dessus, cependant il semble qu'il y ait une volonté de faire de Leonarda un cas d'école dans le processus de facilitation de l'obtention de la nationalité française. Car oui, dans cette affaire, le fait que le père, dépeint comme un profiteur peu scrupuleux de la générosité qu'offre notre pays est bien à distinguer de sa fille, qui est une victime de son père. Faciliter l’accès à la nationalité française à des gens qui sont victimes de leur situation (familiale ou autre), est en fait un moyen de faciliter l'accès à la nationalité à n'importe qui se disant victime. Manuel Valls, montré comme le protagoniste de cette expulsion jugée sévère, s'est d'ailleurs montré ... en faveur d'une facilitation de l'accès à la nationalité française (qui a d'ailleurs déjà augmentée de 14 % en un an).

Leonarda, le symbole d'une instrumentalisation politique.

Ce genre de position est en réalité largement impopulaire, mais il est clair que c'est un objectif dans la politique du gouvernement, qui ne peut que se donner l'impression d'être légitime par des coups médiatiques où Valls se fait en fait passer pour l'inverse de ce qu'il fait. Une politique impopulaire qui se doit donc de trouver des soutiens en faisant croire qu'elle s'y oppose pour ensuite les satisfaire, quoi de mieux pour ça que de jeunes cervelles abruties par l'éducation nationale et en manque de reconnaissance, en plus d'aimer se sentir peser dans le débat politique, souvent à l'encontre de l'opinion parentale. Car oui, nous sommes dans un gouvernement qui veut aussi, ne l'oublions pas, donner accés au droit de vote ... aux étrangers sur le sol français. Ce qui revient à dire, en terme de métaphore, donner à vos invités le même pouvoir que vous, en tant qu'hôtes, de se prononcer sur la déco de votre salon ou sur le choix de votre prochaine cuisine équipée. Tout cela s'inscrit donc une volonté politique totalement libérale, affaiblissant la souveraineté du peuple français en bannissant des concepts tel que celui de la frontière, ou même de la citoyenneté française qui se caractérise largement par le droit de vote.

Une politique qui se veut dans la continuité de celle effectuée antérieurement par le biais notamment de la politique du regroupement familial accompagné de campagnes culpabilisatrices déjà effectuées par le PS via SOS Racisme, soutenant une rancœur envers le drapeau français en rappelant le passé coloniale du pays et en poussant la jeunesse d'origine immigrée (ou née de parents immigrées) dans une position de victime à l'égard d'un racisme qui n’existait pourtant que très marginalement. La conséquence la plus évocatrice est probablement les sifflets de la Marseillaise lors des Matchs amicaux opposants la France à l'Algérie ou à la Tunisie, ou même dans la joie (qui a perduré quelques temps) de la défaite de la France face au Sénégal lors de la coupe du monde de 2002. 

Logo de SOS Racisme, qui vous fait croire que le racisme est omniprésent et qu'il se cache derrière une volonté politique conservatrice.

Il s'agit donc d'une stratégie politique globale visant à affaiblir la France dans ce qu'elle représente dans les consciences. L'affaire Leonarda pose en plus les bases d'un problème plus précis encore qui est celle de l'appartenance familiale. Si le père décide de garder sa fille et que sa fille veut rester en France sans son père, la famille doit-t-elle primer ? Il s'agit là encore d'un point centrale qui casse la légitimité familiale si cette dernière est à l'encontre de ce que souhaite un membre de la famille bien qu'il n'ait pas 18 ans. A partir de là, il n'est pas incohérent de voir un père se voire facturer une fessée 500 euros ... Imaginez d'ailleurs ce qu'un gosse qui voit son père se faire réprimander pour une correction peut penser de sa place dans la famille ? Que c'est un être égal à son père et non sous son autorité. Des lycéens seraient donc dans cette optique à mettre sur un pied d'égalité avec n'importe quel citoyen. Tout ceci s'inscrit d'ailleurs dans une volonté de donner le droit de vote aux plus de 16 ans aux élections locales (mais probablement plus que ça à terme), une proposition faite par ... le ministre de la famille Dominique Bertinotti, y'a pas de hasard ! Toutes les structures qui équilibrent la société française sont ainsi petit à petit éliminées dont les conséquences sont : des immigrés croyants avoir le même droit que les citoyens français, des gosses au dents de lait qui croient avoir les mêmes droits que les adultes et des français issues de l'immigration qui vomissent "leur" pays. Mélangez tout ça et vous avez un pays amorphe qui peut s'intégrer à n'importe quelle structure supranationale étant donné que ce qui forge l'identité du pays a disparu. Une joie pour les pro-mondialistes, qui est une caractéristique bizarrement partagée par la plupart des hommes les plus puissants du monde.

Au passage, l’aliénation des lycéens dans l'affaire Leonarda est d'autant plus évocatrice que ces derniers ont manifesté en passant devant Bruno Boulefkhad qui se bat depuis plus de 500 jours pour une cause nationale, tout ça dans l'indifférence générale. Il est vrai que Bruno lui, ne bénéficie pas d'une telle tribune médiatique malgré un discours probablement plus intéressant à entendre comme j'ai pu le rapporter dans un précédent article.

Une foule de lycéens instrumentalisés passant devant Bruno Boulefkhad, symbole d'une cause nationale bien plus prestigieuse.

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